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Mère Teresa, de son nom patronymique Anjezë Gonxhe Bojaxhiu, née en 1910 à Uskub, Empire Ottoman, et morte le 5 septembre 1997 à Calcutta, Inde est une religieuse catholique albanaise, de nationalité indienne, surtout connue pour son action personnelle caritative et la fondation d'une congrégation de religieuses, les Missionnaires de la Charité qui l'accompagnent et suivent son exemple.
En 1949 elle s'engage auprès des plus pauvres, et fonde sa congrégation en 1950 ; son œuvre auprès des plus démunis commence par l'éducation des enfants des rues et l'ouverture du mouroir de Kalighat à Calcutta. Pendant plus de 40 ans, elle consacre sa vie aux pauvres, aux malades, aux laissés pour compte et aux mourants, d'abord en Inde puis dans d'autres pays, et elle guide le développement des Missionnaires de la Charité. Au moment de sa mort, ceux-ci s'occupent de 610 missions, dans 123 pays, incluant des soupes populaires, des centres d'aide familiale, des orphelinats, des écoles, des hospices et des maisons d'accueil pour les personnes atteintes de maladies comme la lèpre le sida ou la tuberculose.
Perçue comme un modèle de bonté et d'altruisme, elle est régulièrement évoquée dans la presse
indienne et occidentale pendant la deuxième moitié du XXè siècle.
Mère Teresa est béatifiée le 19 octobre 2003, à Rome par le pape Jean Paul II.
Le 10 septembre 1946, au cours d'un voyage en train , elle reçoit ce qu'elle appelle « l'appel
dans l'appel » Pendant qu'elle essaye de dormir : « Soudain, j'entendis avec certitude la voix de Dieu. Le message était clair : je devais sortir
du couvent et aider les pauvres en vivant avec eux. C'était un ordre, un devoir, une certitude. Je savais ce que je devais faire mais je ne savais comment ». Mère Teresa parle de
cette journée comme étant le « jour de l'inspiration ».
Sœur Mary-Teresa, qui se fait appeler Mère Teresa, prépare son départ après avoir reçu
l'autorisation ; elles se confectionne un sari bleu et blanc. Le 16n août 1946 elle quitte avec difficulté les sœurs de Lorette ; elle a cinq roupies en poche. Elle se rend à Patna afin
d'y recevoir une formation d'infirmière.
Elle revient quatre mois plus tard et loge chez les petites soeurs des pauvres. Elle tient un journal dans lequel elle
décrit ses réflexions : « L'extrême pauvreté vide progressivement l'homme de son humanité ».
Elle décide alors de donner des cours dans la rue aux enfants dès le 21 décembre 1948 ; dix
jours plus tard ils sont déjà plus de 50 enfants. Elle cherche à louer un local ; elle distribue des savons et en explique l'usage. Elle ouvre dans un autre bidonville de Tiljana une
nouvelle école. Elle tente de soigner les pauvres qu'elle rencontre. En décembre 1948 elle fait la connaissance de Jacqueline de Decker, une Belge qui veut vivre le même idéal qu'elle. Cette
dernière a des problèmes de santé et décide de se soigner avant de revenir voir Mère Teresa. Elle repart en Belgique pour des soins tout en gardant des liens épistolaires.
En janvier 1949 elle recherche à vivre au plus près des pauvres, et ne veut plus vivre avec l'aide des petites sœurs des pauvres ; elle décide donc de chercher un nouveau lieu et grâce à l'aide du père Van Exem elle est accueillie au dernier étage d'une maison de Portugais. Sa vie s'organise entre les temps de prière, l'enseignement aux enfants et les soins aux mourants. Elle reçoit l'aide ponctuelle de laïcs et mendie dans des pharmacies les médicaments qu'elle ne peut payer.
Le 15 mars 1949, Mère Teresa reçoit la visite d'une de ses anciennes élèves, qui lui demande de pouvoir la suivre. Mère Teresa la renvoie en lui demandant de mûrir son choix. Quelques mois plus tard cette même jeune femme revient en sari et lui demande de l'accepter. Quelques jours après elle est suivie par deux autres anciennes élèves. En août 1949, le délai de l'autorisation étant achevé, l'évêque décide de prolonger l'exclaustration de Mère Térésa.