A toutes et tous !
Embrassez vous sous le gui à minuit !
Le gui, que les Grecs associaient à Hermès, dieu messager de l'Olympe et dieu de la santé, était
aussi considéré comme une plante sacrée du temps des Gaulois.
Les Druides croyaient que cette plante était semée sur le chêne par une main divine et voyaient dans
l'union entre leur arbre sacré et ces rameaux toujours verts un symbole d'immortalité.
Le sixième jour de l'année celtique, les druides allaient couper le gui en s'exclamant : "O Ghel an
Heu", une expression qui signifie littéralement "Que le blé germe !".
Cette expression, symbole de renaissance du soleil après le solstice d'hiver, a donné par
déformation l’expression "Au gui l'an neuf !".
Les druides attribuaient aussi à cette plante des propriétés miraculeuses, notamment celles de
guérir certaines maladies, d'immuniser contre les poisons, d’assurer la fertilité des femmes et de protéger les hommes contre la sorcellerie.
Par ailleurs, lorsque des ennemis se rencontraient sous une branche de gui dans la forêt, ils
devaient déposer les armes et observer une trêve jusqu'au lendemain.
C'est de là que viendrait la coutume de suspendre une boule de gui et d'y échanger un baiser en
signe d'amitié et de bienveillance.